Momo KODAMA

Momo KODAMA, née à Osaka, est saluée, en 1991, comme la plus jeune lauréate du Concours ARD de Munich. Elle étudie en Allemagne avant d’entrer au CNSM de Paris dans la classe de Germaine Mounier. Elle a également étudié auprès de Murray Perahia, András Schiff, Vera Gornostaeva et Tatiana Nikolaïeva. Sa carrière internationale est dès lors lancée : elle s’est produite au Japon, avec le Tokyo Metropolitan Symphony et le New Japan Philharmonic, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Canada, invitée par les plus grands chefs d’orchestre (Ozawa, Dutoit, Gergiev, Nagno). Elle a joué avec des orchestres prestigieux comme le Philharmonique de Berlin, le Boston Symphony, l’Orchestre Symphonique de Monréal, le Deutsche Symphony Orchestra, l’Ensemble Orchestral de Paris. En récital, Momo Kodama est invitée aux festivals de Marlboro, Lucerne, Berlin, Tokyo et Rio, ainsi qu’au Festival Chopin à Paris, Tivoli à Copenhague, Enesco à Bucarest, et aux Folles Journées de Nantes. En  2016,  Momo a fait  ses  débuts  au  Musikverein  de  Vienne  avec  le Tonkünstler-Orchester Niederösterreich sous  la  direction  de  Jun  Märkl, et  a été récemment invitée par l’Orchestre Philharmonique de Radio-France dirigé par Roger Norrington, et au Théâtre des Champs-Elysées avec l’Orchestre de Chambre de Paris dirigé par Lawrence Foster.

 

 Momo Kodama s’intéresse à la musique moderne et contemporaine, en particulier celle d’Olivier Messiaen dont elle a créé en 2006 la Fantaisie pour violon et piano (écrite en1933) avec Isabelle Faust à La Roque-d’Anthéron. Passionnée de musique de chambre, elle a pour partenaires Renaud Capuçon, Steven Isserlis, Xavier Phillips et Jörg Widmann, ainsi que sa sœur Mari Kodama, avec qui elle forme un duo de piano abordant un large répertoire. Depuis 2012 elle travaille sur le projet « Momo Kodama Piano Fantasie » (qui reçoit le prix Saji Keizo de la Fondation Suntory), pour lequel elle commande chaque année une œuvre à un compositeur de son choix. Ses deux premiers enregistrements chez Octavia, en 2002 et 2003, l’un consacré à Debussy, l’autre à Chopin, ont été très remarqués.